Notre kit de survie
Suivre une démarche 0 déchet au quotidien, c'est un beau défi.
Mais faire ça pendant un trek en haute montagne, là on commence à rigoler.
Et puisqu'en village de montagne, on ne trouve pas facilement de magasin vrac, nous avons embarqué avec nous du dentifrice et du savon biodégradables, beaucoup (trop) de graines et de fruits secs, et nos appareils de production/stockage/consommation d'énergie.
Nous voulions initialement réaliser nous mêmes nos systèmes de production d'énergie, mais en analysant nos faibles besoins, nous avons décidé de profiter de nos nuits en camping pour recharger nos batteries électroniques (et physiques 😉)
Malheureusement, nous n'avons pas pu faire l'impasse sur une trousse médicale et les produits (souvent sur suremballés) qu'elle contient. Safety first !
Des rencontres et des débats
Nous avons profité de nos pauses pour donner une autre dimension à notre projet.
En effet, afin de partager notre initiative à d'autres personnes que celles qui nous suivent sur les réseaux sociaux, nous avons commencé à interroger les randonneurs que nous rencontrions, les gentils conducteurs qui nous ont pris en stop, ou tout simplement les commerces dans lesquels nous nous ravitaillerons.
Nous leur avons expliqué notre projet, pourquoi nous le faisions, et avons enregistré leur réaction afin d'en faire un rapport. Il était très intéressant de voir que même si la majorité des personnes ont compris nos intentions, une partie est restée incrédule, sans comprendre pourquoi nous nous infligions autant de mal.
Le bilan
Une fois de retour, et après une bonne douche, nous avons fait le point sur la quantité de déchets produite durant nos 20 jours de trek.
A savoir que ce calcul est approximatif et qu'il ne prend en compte que les déchets dont nous sommes directement responsables. Par exemple, si nous prenons un plat à emporter dans nos Tupperware, nous ne comptons pas les déchets que le restaurant à produit pour préparer ce repas.
Quelques souvenirs
